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Résumé :
A partir des années 1970, l’étude des relations entre les instances organisées de la société civile et l’État a connu un développement important. Depuis les précurseurs s’inscrivant dans une démarche « communautarienne », jusqu’à l’élaboration, plus récente, de cadres théoriques dit « relationnels », le volume des propositions théoriques n’a pas cessé d’augmenter. Cet article propose une lecture critique des principales théories. L’accent est mis sur la dimension heuristique des différentes approches exposées. Celles-ci sont donc évaluées en fonction de leur capacité à rendre compte empiriquement des rapports existant entre organisations de la société civile et acteurs étatiques. Dans les conclusions, sont soulignés les avantages épistémologiques du cadre théorique « relationnel ».