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S’appuyant sur des appellations diverses et une terminologie à géométrie variable (e-gouvernement ou e-gov, administration électronique ou numérique, e-administration, e-services, administration mobile ou m-administration, télé-administration, cyber-sécurité, etc.), les discours gouvernementaux ne cessent de mettre en scène une administration publique fondamentalement révolutionnée par le recours massif à la totalité des technologies de l’information et de la communication (TIC) disponibles et en devenir.
Dans un contexte socio-Ă©conomique mouvementĂ©, les TIC sont devenues, plus que jamais, les leviers proclamĂ©s « inĂ©luctables » d’une transformation profonde du fonctionnement des services de l’Etat, d’autant qu’elles sont appelĂ©es, en maintes circonstances, Ă devenir le support privilĂ©giĂ© des relations entre administrations et administrĂ©s – prĂ©misses Ă un usage obligĂ© (Chandler, J.A., 2012), par dĂ©faut (Lips, M., 2007), l’usager devenant bon grĂ© mal grĂ© assujetti plutĂ´t qu’acteur de la transaction (Koubi, G., 2013).