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Résumé :
Depuis sa fondation en 1980, le CBAI a Ă©tĂ© un tĂ©moin, un bĂ©nĂ©ficiaire et parfois un exclu des politiques publiques. Au creux des rĂ©formes constitutionnelles et institutionnelles de la Belgique, depuis vingt ans, le Centre a essayĂ© Ă travers ses actions d’information, de formation, de diffusion culturelle et de soutien des associations de promouvoir les personnes immigrĂ©es ou issues de l’immigration, ainsi que leurs associations comme des sujets-acteurs avec des besoins, des demandes et des projets Ă multiples facettes. Parallèlement, Ă©tant donnĂ© le caractère multiculturel de la Ville-RĂ©gion de Bruxelles, le CBAI s’est donnĂ© comme une des prioritĂ©s de former les professionnels Ă la compĂ©tence interculturelle. Au grĂ© des transferts de compĂ©tences en matière « d’intĂ©gration des populations d’origine Ă©trangère », le Centre a cherchĂ© Ă conjuguer diffĂ©rentes dimensions de l’action, souvent sĂ©parĂ©es dans le cadre des politiques publiques. Comment combiner ancrage local et regroupements communautaires, insertion socioprofessionnelle et Éducation Permanente, cultures et insertion associative reste, pour le Centre, une question d’actualitĂ©. Dans le cadre des nouvelles politiques publiques au sein desquelles un rĂ´le central est donnĂ© aux communes et Ă la vie locale, aux partenariats public-associatif et Ă l’éclosion de nouveaux mĂ©tiers, le CBAI a dĂ» repositionner ses actions ou en tout cas rĂ©flĂ©chir Ă sa place et Ă son rĂ´le adĂ©quat.