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Accueil du site - Revue Pyramides - Numéros parus - Pyramides n°21 - L’armée en réforme - Les sociétés militaires privées dans la lutte contre la piraterie. Catheline Remy

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Résumé :

La Somalie est au cœur de l’actualité avec la résurgence d’actes de piraterie de plus en plus spectaculaires. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a autorisé les Etats à réprimer ces actes dans les eaux territoriales somaliennes. L’OTAN et l’Union européenne ont, sur cette base, déployé une force navale au large des côtes somaliennes. D’autres acteurs sont également présents en mer pour des activités de sécurisation. Les sociétés militaires privées profitent, en effet, de cette aubaine pour proposer leurs services aux armateurs et aux Etats. Ces sociétés offrent une variété de services allant de la consultance à des escortes armées en passant par la négociation pour la libération d’otages.
L’emploi de sociétés militaires privées dans le cadre de la lutte contre la piraterie soulève des questions d’ordre juridique national et international. Le droit national de l’Etat dans lequel les activités de sécurité sont exercées précise les conditions dans lesquelles ces activités peuvent être exercées. En droit international, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer habilite uniquement les Etats à réprimer les actes de piraterie. Cependant, ces aspects juridiques ne semblent pas empêcher l’emploi de telles sociétés.