Version intégrale électronique
Résumé :
En fonction des analystes et de leur statut, le dossier « sécurité-défense PSDC » sous présidence belge au second semestre 2010 fut considéré, soit comme une réussite pragmatique, soit en demi-teinte car plusieurs dossiers portés n’étaient pas matures, soit comme un moment de discussion et de prise de conscience sans véritable entérinement de décisions, soit une présidence technico-politique mais où le pays pourrait bien avoir été « instrumentalisé » par les « grands européens ». Au-delà de ces interprétations, la présidence belge, en matière de PSDC, fut discrète au vu des nouvelles dispositions du Traité de Lisbonne ; tout autant d’ailleurs que la visibilité de cette politique sectorielle au niveau des médias écrits et audiovisuels quotidiens francophones. L’approche néerlandophone fut similaire, confirmant le caractère confidentiel, élitiste et complexe d’un thème – la sécurité défense européenne – qui reste néanmoins soutenue par l’opinion publique belge à en croire les différents eurobaromètres.