Version intégrale sur revues.org
Résumé :
Dans de plus en plus de domaines, la gestion de la chose publique s’opérationnalise dans un contexte de modernité radicale dont les caractéristiques (surinformation, indétermination, hyper-complexité, incertitude croissante et multiple, pluralisme, mobilité accrue des acteurs) imposent aux pouvoirs publics de repenser les conditions de l’exercice de l’autorité, tant du point de vue des dispositifs institutionnels que des référentiels et cadres mobilisés, pour en renforcer la réflexivité.
Nous proposons de dresser une liste de facteurs facilitant une démarche réflexive, à partir de deux études de cas dans le domaine de l’environnement, l’une consacrée au rôle et au fonctionnement de la « SPAQuE », une agence publique fondée afin de gérer la politique de décontamination des sols en Belgique (Région wallonne) et l’autre aux transformations des modalités de décision publique pour certains projets d’aménagement (Permis par décret – PIR). Loin d’être des recettes, ces facteurs poussent l’acteur à se questionner sur la pertinence et les conditions pratiques et spécifiques à son organisation.