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Résumé : Sur la question éthique, la Démocratie wallonne a-t-elle produit davantage que des mots ? L’introduction est provocante, mais les questions sont fondamentales :
comment réparer l’image d’institutions injustement stigmatisées par l’effet combiné de synecdoques généralisantes et l’inadéquation des temps médiatique, judiciaire et politique ?
comment améliorer des administrations dont les rouages humains nourrissent, sous le joug de multiples déclarations à caractère régulièrement préélectoral, le sentiment d’être toujours déconsidérés ?
Avec les pédagogues, nous plaidons la déstigmatisation des organes et la (télé)formation des personnes tout au long de la vie pour assurer une véritable bonne gouvernance. A rebours d’une inflation législative qui revient parfois à se payer de mots et par opposition aux « révolutions » réclamées du haut des tribunes parlementaires, oubliant que le latin « revolutio » évoque tantôt un retour en arrière, tantôt un simple – et bien improductif – petit tour sur soi-même.