Version intégrale sur revues.org
Résumé :
La contribution part du questionnement émis dans le numéro deux de la Revue Pyramides en 2002, consacré au « Management et Etat de droit » à savoir, existe-t-il entre la pensée managériale et la logique de l’Etat de droit dans laquelle se sont développées les démocraties, des différences, voire des incompatibilités, qui méritent qu’on s’y arrête ? L’article apporte une réponse possible au vu de la situation actuelle. Il se déploie autour de trois axes : tout d’abord celui des relations entre le managérialisme (dans ses dimensions éthique, instrumentale, sémantique et de gouvernance) et le respect de l’Etat de droit ; ensuite l’axe du rôle, du coût et de l’impact de la consultance sur le remodelage des structures et des procédures administratives ; enfin l’axe de l’incidence du New Public Management sur les fondations démocratiques légitimées par l’intérêt général est l’objet de la troisième partie du texte.