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Résumé
Depuis une vingtaine d’années, les administrations se sont retrouvées au centre de dynamiques réformatrices dont les caractéristiques varient en fonction des États. En France, le secteur de la politique de la ville et de la rénovation urbaine témoigne d’une évolution de ses structures administratives. La création de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine nous interroge non seulement sur l’appropriation de nouveaux savoirs, mais aussi sur leur incorporation dans de nouvelles structures administratives. Quelle(s) catégorie(s) de savoirs et de références idéologiques peut-on repérer dans le processus de création de cette agence ? Comment les acteurs de la politique de rénovation urbaine se positionnent-ils par rapport aux nouvelles pratiques définies ? En quoi la création de l’Agence nous renseigne-t-elle sur les conditions du changement dans l’action publique ? Notre intervention tentera d’apporter des éléments de réponse à ces questions en s’appuyant sur les premiers résultats d’un des terrains d’enquête de notre travail de thèse.